Une réflexion qui nous permet maintenant de mieux percevoir la singularité et l'originalité de la pratique de l'acupuncture pour un occidental.
Ce que le médecin appréhende en tant que corps vivant, est corps et psyché ensemble du système qui se défini dans la communication au monde. Car loin de réduire la totalité du corps à la somme des éléments qui le compose, ce corps vivant n'est plus objet passif d'observation et de dissection mais structure de communication dont la vie et le devenir sont liés aux échanges significatifs avec le monde.
Cela redonne sa valeur première aux "symptômes", qui est la communication même, la réalité première de la maladie. D'où l'importance des dires et du senti du malade qui nous mène à sa propre réalité et à son vécu. Symptômes physiques et psychiques ont même nature de réponse au monde et sont ainsi la voix d'accès à la thérapeutique.